La santé mentale : grande cause nationale et enjeu majeur de prévention des risques en entreprise
Santé mentale : Grande Cause nationale 2025
En 2025, la santé mentale a été désignée Grande Cause nationale. Cette reconnaissance traduit l’importance croissante du sujet dans notre société, mais aussi dans le monde professionnel, où les impacts du mal-être psychologique se répercutent directement sur la performance, la sécurité, et la qualité de vie au travail.
Si les risques psycho-sociaux sont reconnus et les formations proposées, la santé mentale intervient plus récemment.
La santé mentale est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique : un Français sur quatre sera confronté à un trouble mental au cours de sa vie. Les objectifs fixés au niveau national sont clairs :
- Lever les tabous autour de la santé psychique,
- Améliorer l’accès aux soins et à l’information,
- Renforcer la prévention et le repérage précoce, y compris dans le cadre professionnel.
Santé mentale : de quoi parle-t-on
La santé mentale est une composante indispensable de la santé globale. Être en bonne santé, ce n’est pas seulement être exempt de maladie physique : c’est aussi disposer d’un équilibre psychologique permettant de faire face aux défis de la vie.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
« La santé mentale correspond à un état de bien-être qui permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser son potentiel, d’apprendre et de travailler efficacement, et de contribuer à la vie de sa communauté. »
Autrement dit, la santé mentale est :
- une valeur en soi,
- un facteur favorable à la réussite personnelle et professionnelle,
- une dimension intégrante du bien-être global.
La santé mentale induit être bien au sein de son entreprise pour laquelle chacun donne du temps et de son énergie. Là encore la QVCT intègre cette dimension du bien-être au travail depuis plusieurs années.
La santé mentale vient préciser trois dimensions clés :
- La santé mentale positive : épanouissement personnel, bien-être, ressources psychologiques et capacités d’agir.
- La détresse psychologique réactionnelle : anxiété ou symptômes dépressifs liés à des événements de vie (échec, deuil, accident). Souvent passagers, ils nécessitent une attention pour éviter qu’ils n’évoluent en pathologies.
- Les troubles psychiatriques : troubles mentaux ou du comportement nécessitant une prise en charge médicale adaptée.
Si la santé mentale n’est pas toujours en lien direct avec des causes en entreprise, et fort heureusement, il y a toujours un lien entre performance, implication et sécurité pour l’employé(e) et pour l’entreprise. C’est pourquoi l’employeur a son rôle à jouer.
Santé mentale et monde du travail
La santé mentale n’est pas uniquement un sujet de santé publique : elle constitue aussi un enjeu stratégique pour les entreprises.
👉 1 salarié sur 4 déclare être en mauvaise santé mentale (Assurance Maladie).
👉 Le mal-être au travail peut se traduire par : absentéisme, turnover, démotivation, perte de productivité, accidents professionnels, ou encore conflits internes.
Dans le cadre professionnel, la santé mentale s’inscrit dans le champ des risques psychosociaux (RPS), reconnus au même titre que les risques physiques (chutes, manutentions, expositions à des produits dangereux). L’employeur a l’obligation légale de les prévenir.
Les RPS regroupent notamment :
- Le stress chronique,
- Le burn-out,
- Le harcèlement moral ou sexuel,
- La surcharge de travail et l’absence de reconnaissance,
- Le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Ces situations fragilisent la santé psychologique des salariés, avec un impact direct sur la performance collective.
Comment évaluer son bien-être mental ?
Un salarié peut se considérer en bonne santé mentale s’il :
- Se sent capable d’exprimer ses compétences et d’atteindre ses objectifs,
- Parvient à gérer ses projets et son quotidien,
- Supporte les tensions normales de la vie,
- Joue un rôle actif dans sa communauté, au travail comme dans sa vie personnelle.
Lorsque ces équilibres sont rompus, le salarié peut basculer dans une situation de vulnérabilité nécessitant un accompagnement.
Entreprises : pourquoi intégrer la santé mentale dans la prévention des risques ?
Les entreprises ont une responsabilité légale et morale de protéger la santé de leurs salariés. L’article L4121-1 du Code du travail impose à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
Cela implique :
- d’évaluer les risques psychosociaux dans le Document unique d’évaluation des risques (DUERP),
- de mettre en place des actions de prévention adaptées,
- de proposer des formations spécifiques aux salariés et aux managers.
La santé mentale est donc pleinement intégrée dans la démarche de prévention des risques professionnels.
Les publics particulièrement vulnérables au travail
Certaines catégories de salariés sont plus exposées aux troubles de santé mentale :
- Les jeunes actifs, souvent confrontés à la précarité et à l’incertitude professionnelle,
- Les femmes, plus exposées au stress lié à la double charge travail-famille,
- Les aidants familiaux, jonglant entre emploi et prise en charge d’un proche,
- Les personnes en situation précaire, pour qui le chômage ou la précarité engendre anxiété et perte de confiance,
- Les seniors, parfois isolés ou confrontés à une perte de repères dans l’entreprise.
« Il n’y a pas de santé sans santé mentale »
OMS
La formation : un levier puissant pour agir en entreprise
Former les salariés et les managers à identifier et à prévenir les signaux faibles, c’est renforcer la résilience de l’entreprise. Focalys propose une formation de 2 jours en ce sens.
1. Pourquoi intégrer la santé mentale aux risques professionnels ?
Parce que les troubles psychologiques peuvent avoir :
- des conséquences directes sur la sécurité (erreurs, accidents, manque de vigilance),
- des effets indirects sur la cohésion sociale (conflits, isolement, désengagement),
- un coût économique élevé (arrêts maladie, perte de productivité, rotation du personnel).
2. Se former aux premiers secours en santé mentale
À l’image des gestes de premiers secours physiques, il existe aujourd’hui des formations spécifiques aux premiers secours en santé mentale (PSSM).
Elles permettent d’apprendre à :
- repérer les signes de détresse psychologique,
- écouter activement et sans jugement,
- orienter vers les ressources adaptées (médecin du travail, structures spécialisées),
- éviter la stigmatisation et favoriser le dialogue.
3. Développer des compétences professionnelles grâce à la santé mentale
La formation à la santé mentale ne se limite pas à un rôle de prévention : elle constitue aussi une compétence professionnelle transversale.
Un collaborateur sensibilisé sera plus à même de :
- développer son intelligence émotionnelle,
- améliorer sa communication interpersonnelle,
- renforcer sa gestion du stress et des conflits,
- participer à un environnement de travail plus sain et plus inclusif.
Focalys : accompagner les entreprises sur la santé mentale au travail
Chez Focalys, nous sommes convaincus que la santé mentale fait partie intégrante de la prévention des risques professionnels. C’est pourquoi nous accompagnons les entreprises à travers :
- des formations à la prévention des risques psychosociaux,
- des modules spécifiques sur les premiers secours en santé mentale,
- des ateliers pratiques pour les managers et les équipes RH,
- l’intégration de la santé mentale dans le DUERP et les démarches QVT (Qualité de Vie au Travail).
En formant vos équipes, vous contribuez à :
- Protéger vos salariés,
- Améliorer l’ambiance et la performance de vos équipes,
- Renforcer votre attractivité employeur en montrant que vous prenez soin du bien-être global de vos collaborateurs.
La santé mentale n’est plus un sujet périphérique : elle est désormais au cœur des politiques de prévention des risques professionnels. Les chiffres le prouvent : 1 salarié sur 4 se dit en mauvaise santé mentale.
En tant qu’employeur, agir sur la santé psychique de vos équipes n’est pas seulement une obligation réglementaire, c’est aussi un levier de performance et de bien-être collectif.
Avec Focalys, formez vos équipes aux premiers secours en santé mentale, intégrez la prévention psychologique dans vos démarches QVT, et construisez un environnement de travail plus sûr, plus sain et plus humain.
Pour aller plus loin sur la santé mentale: des ressources utiles à télécharger et faire passer
- Santé BD : comprendre et arrêter la maltraitance
- Fiches repères Psycom
- Semaine d’information sur la santé mentale
- Des événements auxquels participer ou à organiser
Une charte pour encourager les entreprises à agir pour la santé mentale
Un nouveau dispositif va être lancé pour pousser les entreprises à agir concrètement en faveur de la santé mentale des salariés. Dès le 20 novembre, celles qui le souhaitent pourront signer une charte portée par l’Alliance pour la santé mentale, collectif lancé en janvier 2024 selon Care News.
Objectifs et engagements
Les entreprises signataires s’engagent, sur une période de trois ans, à :
sensibiliser leurs équipes et encourager la libération de la parole sur les questions de santé mentale,
instaurer un dialogue interne autour de la qualité de vie au travail, des conditions d’organisation, du soutien aux personnes en situation de vulnérabilité,
améliorer en continu les conditions de travail, via des actions concrètes et mesurables,
mettre en place un suivi et une évaluation régulière de leurs actions, avec transmission des résultats à l’Alliance pour favoriser le partage de bonnes pratiques.
L’idée est de donner un cadre concret, incitatif et responsable pour les entreprises — petites, moyennes ou grandes — afin d’intégrer durablement la santé mentale au cœur de leur politique interne.
60 % des salariés n’osent pas parler de leur santé mentale et seulement 23 % des entreprises disposent d’un plan de prévention
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41 % ont déjà été affectés par un problème de santé mentale (dépression, burn-out, pensées suicidaires…).
SOURCE : SANTÉ PUBLIQUE FRANCE – IPSOS
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